Affaire Wazekwa : Me Jovith Ngongo éclaire l’opinion nationale congolaise

« Le monstre » depuis hier à Kolwezi

Félix Wazekwa est libre de tous ses mouvements. Son orchestre Cultur’A Pays Vie est en tournée en Zambie, à Lubumbashi et depuis hier le Monstre d’amour a fait une entrée triomphale dans la ville de Kolwezi où un producteur l’a pris totalement en charge vu l’impact de son nouvel album « Mémoire ya Nzambe » et cela en attendant son méga concert du 9 octobre au Zénith de Paris … », a affirmé hier jeudi à l’Avenir Détente son avocat conseil, Maître Jovith Ngongo, au cours d’un entretien à la terrasse « BIBI » aux Galeries présidentielles.

L’ homme en toge noire a saisi cette opportunité en vue d’éclairer l’opinion congolaise du point de vue juridique sur les récentes rumeurs d’une possible condamnation ou arrestation de la vedette congolaise, relayée abondamment dans les différents quotidiens belges. « En droit, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas encore été établie.

On parle d’un jugement par défaut, cela ne pouvait pas être possible du fait que Wazekwa n’a jamais été signifié à travers un quelconque exploit de justice l’invitant à comparaître devant les Cours et Tribunaux Belges », indique Me Ngongo, qui ajoute que Ipso Facto, Félix Wazekwa n’a jamais été notifié par aucune juridiction pouvant lui démontrer une certaine culpabilité à sa charge.

Donc, Wazekwa ignore toutes ces allégations mensongères devant une certaine presse. Toutefois, s’il y a un certain jugement qui l’a condamné par défaut, la loi donne possibilité d’introduire une opposition endéans 15 jours. Chose faite. Si cela s’avérait fondé, la loi universelle donne la possibilité à mon client de se présenter devant les juges belges avec ses moyens de défense. Car la justice Belge n’ignore pas le principe sacré de la présomption d’innocence.

On ose croire que l’artiste musicien Félix Wazekwa dit « Mokuwa ya Bongo » est assisté des avocats chevronnés qui ne peuvent en aucun cas l’induire en erreur ni le laisser persévérer dans l’ignorance de la loi. Cela marche de pair avec son profil d’intellectuel tant apprécié et aussi, la musique congolaise doit marcher de pair dans la conformité de la loi.

Propos recueillis par Franck Ambangito